Système de prévoyance suisse : fondements et piliers
Garantir ses vieux jours est l’une des principales priorités de tout travailleur. Si l’assurance retraite permet d’atteindre cet objectif dans plusieurs pays du monde, il en est autrement en Suisse où règne le système de prévoyance. Découvrez dans cet article les fondements de ce système ainsi que ses trois piliers.
Les fondements du système de prévoyance suisse
Votée en décembre 1946, la loi fédérale sur l’Assurance Vieillesse et survivants (AVS) a connu une succession de révisions jusqu’en 1985. Initialement relative à l’AVS, elle repose désormais sur trois principes ou piliers que vous découvrirez en intégralité en cliquant sur ce lien. Visant principalement à assurer les besoins fondamentaux de chaque travailleur après sa retraite, le système de prévoyance est défini dans la constitution suisse et s’applique aussi bien aux nationaux qu’aux étrangers.
Les trois piliers du système de prévoyance suisse
Placé sous la responsabilité de l’Etat et obligatoire pour tout salarié âgé de plus de 20 ans, le premier pilier ou prévoyance étatique est composé de l’assurance vieillesse et survivants, de l’assurance invalidité et des prestations complémentaires. Ce pilier permet à chaque travailleur suisse de couvrir ses besoins vitaux après sa retraite. Il permet également à l’Etat d’assurer les besoins vitaux de la famille d’un assuré décédé ou ceux des travailleurs victimes d’invalidité jusqu’à ce qu’ils ne recouvrent leur mobilité. La prévoyance étatique représente 10,1% du salaire brut et est assuré à part égale par l’employeur et l’employé sauf dans le cas des travailleurs indépendants. Le deuxième pilier, celui de la prévoyance professionnelle, à caractère obligatoire comme le premier, est applicable aux travailleurs dont le salaire est supérieur à 21 510 CHF. Il est conjointement versé par le salarié et l’employeur dont la part doit être cependant supérieure ou égale à 50% la cotisation. Ce pilier a pour but de maintenir le niveau de vie d’un travailleur même après sa retraite. Le troisième et dernier pilier quant à lui est totalement facultatif. Il est constitué de deux sous piliers (3a et 3b) dont l’un (3a) dit lié est conditionné mais moins soumis aux règles de la fiscalité que l’autre (3b) dit libre parce qu’accessible à tous mais frappé par des impôts additionnels.